J'ai révé d'un autre monde... [ PRIVATE ]

J’ai rêvé d’un autre monde

Private…

Assise sur un des bancs de ce vaste parc, la jeune femme blonde écoutait sa vielle musique… « Jeunesse lève toi » de Saez s’affichait sur son Ipod vert. Elle toucha ses doux chevaux blond et bouclé. La belle blonde s’adossa sur le banc au bois vielleux. Sa main frôla la matière râpeuse qu’était ce bois. Elle se leva lentement et entama de la pas a travers le parc. N’importe la direction qu’elle prenait, elle si fichait de l’endroit où elle allait atterrir. Laïla était son nom. Elle regardait par terres, son pas écrasant l’herbe humide à la rosée matinale. Une gouttelette tomba sur sa petite veste noire. Non, elle n’avait pas froid. Le soleil se levait de plus en plus dans un ciel bleu gris. Sûrement une journée de pluie encore. Laïla était vêtue d’un ligins noir, d’une petite jupe marron et d’un pull marron. Elle avait pour chaussure de petites ballerines noires. Elle s’arrêta à l’autre bout du parc, mettant toujours la musique en répétition…

« Comme un éclat de rire
Vient consoler tristesse
Comme un souffle avenir
Vient raviver les braises
Comme un parfum de souffre
Qui fait naître la flamme
Jeunesse lève toi »

D’une douce vois, elle commençât a chanter tristement sur cette chanson. Une chanson qui lui tenait a cœur. Laïla regardait le ciel, le soleil était caché par des arbres. Une gouttes tomba sur sa joue comme une larme…

« Contre la vie qui va qui vient
Puis qui s'éteint
Contre l'amour qu'on prend qu'on tient
Mais qui tient pas,
Contre la trace qui s'efface
Au derrière de soi,
Jeunesse lève-toi. »

Admin Nombre de messages : 40 Age : 30 Date d'inscription : 09/06/2008

Dans ce parc à l'air triste, aux arbres encore ensomeillés de la nuit froide qu'ils venaient de paser, à travers la rosée du matin qui se réchauffait lentement pour laisser la vie prendre sa place dans ce parc, Faith gambadait, car c'est le juste mot, elle gambadait les yeux fermés, apportant une nouvelle touche de joie de vivre dans un paysage terne. Le soleil accompagnait ses pas légers et dansants sur le sentier de petites roches. Avec délice, elle laissa ses cheveux voler dans la bise fraîche, emportée par son habituelle mélodie invisible. La mélodie de la vie. Puis, essouflée, elle s'arrêta et posa son regard bleu doucereux au loin, aperçevant plus vers sa gauche une silhouette qui se découpait dans ce lever de soleil. Une goutte de pluie s'écrasa durement contre son poignet, mais elle n'y porta pas attention et continua sa marche vers cette silhouette. Arrivée un peu plus près, elle put entendre sa voix. Douce, juste, envoûtante. Mais les paroles de cette chanson n'allait pas du tout avec cette image joyeuse et vivante que Faith se faisait d'elle. Elle chantait bien, certes, mais elle ne chantait pas la bonne chose. La jeune femme se tint immobile à côté d'elle pendant un certain moment. Les gouttes de pluie s'enchaînèrent calmement les unes après les autres, la brise se leva et se transforma en un vent froid, qui faisait danser l'herbe au sol et donnait de légers frissons à Faith qui, vêtue seulement d'une robe verte en mousseline avec une crinoline bouffante, n'était pas vraiment habillée pour affronter une averse.

Peu lui importait, elle ne bougea pas. Finalement, elle fit un petit pas volant vers la jeune femme et, un sourire radieux et immense aux lèvres, se présenta avec une petite révérance en forme.

« Bonjour! Je m'apelle Faith. Je t'ai vue chanter, tout à l'heure, tu chantes très bien. C'était quoi, la chanson? »

Son regard brillant de malice sans arrières-pensées, d'une vie propre à elle-même, d'une vie contagieuse, d'une joie infinie, comme si elle ne pouvait jamais être triste, regardait tendrement la jeune femme. Et si elle ne voulait pas d'elle? Pas de problèmes, Faith partirait sans en demander plus. Elle savait respecter les gens, elle conaissait ses limites et les leurs.

Assise au fond de son banc, Laïla ne remarqua pas de suite l’arrivée de la jeunne femme. Elle enleva ses écouteurs et rangea son Ipod dans sa poche avant de se retourner vers elle. Du premier regard, Laïla vit la joie jaillir en elle. Un grand sourire maquilla le visage blanc de Laïla. Apparemment, elle l’avait écouté chanter, Laïla n’avait pas peur de se ridiculiser devant des personnes, quand elle n’était pas trop nombreuse. Elle passa ses longs cheveux bouclés derrière ses oreilles. Certaines mèches retombèrent sur ses yeux.

- Salut ! -

Elle avait prit une voix douce mais pas mélancolique, comme elle l’avait prise pour chanter. Faith trouvait donc, que Laïla chantait bien ? Peut être !! Laïla passa sa main dans ses cheveux en souriant de plus belle. Un doux vent frais passa entre les deux jeunes femmes. Laïla tremblota légèrement, il ne faisait pas bien chaud.

- Merci !! Moi c’est Laïla. -

Laïla regarda son portable, tien elle avait un nouveau message ! C’était sa copine. Laïla lui répondit vite fait et rangeât son portable dans son sac. Elle le posa sur le coté du banc et regarda Faith.

- Tu es ici depuis longtemps ? -

Dans un doux regard, elle regarda la belle blonde devant elle. Elle repoussa ses chevaux et décida de les attacher. Elle prit un chouchou marron , d’un geste souple elle se fit un beau chignon.